Bien que la plupart de ses travaux soient nommés après une certaine poursuite de l'utopie technologique parfaite, la série "Monsters" de Lee Bul, elle se tient plutôt sur ton plus dystopique, avec ses monstres tentaculaires qui suscitent à la fois fascination et dégoût chez le spectateur.

Ces monstres, dont certains ressemblent à des amas de chaire comme "Monster Pink, 1998-2011", sont mélangés à des engins futuristes. Les excroissances charnues qui les composent ne sont pas sans parfois rappeler des membres humains. Si les Cyborgs de l'artiste sont empreints d'une certaine poésie de post-humanité utopique, les Monsters, eux, en sont le pendant organique et plus grossier, et ne s'appuient plus sur les fantasmes de l'imaginaire collectif, mais bien sur ses peurs d'une technologie qui prendrait le pas sur l'homme.

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