Le film se déroule dans un futur dystopique où la technologie a transformé la société et l'environnement. La ville de Los Angeles, vaste et désolée, est un mélange de chaos urbain et de ruines post-apocalyptiques. Chaque élément du décor, du paysage dévasté à la mégalopole en perpétuelle évolution, raconte une histoire.
Les décors, souvent sombres et éclairés par des néons, créent une atmosphère oppressante, accentuée par une architecture monumentale. Le contraste entre les bâtiments en ruine et les installations futuristes, comme les scènes se déroulant dans les usines ou les espaces des "réplicants", évoque un monde déshumanisé.
Les costumes jouent un rôle clé dans l'identité des personnages et dans la narration visuelle du film. Ils sont conçus pour refléter l'état dégradé de la société, mais aussi les différences entre les humains et les réplicants. Les vêtements de K, l'agent de la LAPD, sont sobres et fonctionnels, tandis que les costumes de Joi, l'IA holographique, sont plus fluides et éthérés, soulignant son caractère intangible.
Les accessoires, tels que les lunettes et les gadgets technologiques, contribuent à l’immersion dans ce futur. L’utilisation d'éléments rétro-futuristes, inspirés des années 1980, apporte aussi une touche nostalgique.
La bande-son de Blade Runner 2049, composée par Hans Zimmer et Benjamin Wallfisch, accompagne parfaitement l’univers visuel. La musique, mélangeant sons électroniques et instrumentations orchestrales, crée une ambiance immersive et parfois angoissante. Elle joue un rôle essentiel dans la construction du paysage sonore du film, amplifiant le sentiment de solitude et de mélancolie des personnages. Les effets sonores, notamment les bruits de la ville, les vrombissements de machines et les voix des réplicants, ajoutent une dimension sensorielle qui plonge encore plus le spectateur dans l’univers visuel.
Les effets spéciaux de Blade Runner 2049 ne sont pas seulement une prouesse technique, mais aussi un moyen de renforcer la narration visuelle. L'utilisation de la lumière et des ombres, des paysages numériques réalistes, ainsi que des hologrammes omniprésents, contribuent à immerger le spectateur dans ce monde de science-fiction. Les scènes de pluie et les éclairages de néon créent une ambiance envoûtante, accentuant le thème de l’isolement. Le film se distingue par son minimalisme, où chaque image est soigneusement pensée pour amplifier les émotions.