Pour ceux qui n'auraient pas encore tenté l'expérience et qui seraient réticents... Soyez rassurés, vous aurez des raisons de plus pour vous lancer dans la saga légendaire de Ridley Scott.
"Tout bonnement transcendée par la beauté artistique derrière le film. Une lenteur assumée, qui laisse place au visuel et à la musique, transformant le média en une performance artistique comme peu de réalisateurs savent faire. Denis Villeneuve maîtrise son domaine avec brio, bien que quelques moments rendent la trame narrative assez confuse. Ryan Gosling incarne avec brio ce personnage androide tourmenté par sa solitude qui n'a pas lieu d'être. En somme, l'aspect psychologique du film est sa plus grande force.
Il faut tout de même admettre que certaines intrigues secondaires restent peu exploitées, on aurait aimé en savoir plus sur des personnages qui au final, se perdent dans le décor. Peut-être qu'ils seront exploités dans le futur, notamment à travers la série, en production chez Prime Vidéo. Hâte d'en découvrir d'avantage sur cet univers fascinant et empli de réalisme troublant !"
"Denis Villeneuve signe un véritable chef-d'oeuvre ! L'ambiance est immersive et la musique hypnotique. Un excellent film de SF qui mérite plus d'attention qu'à sa sortie, à voir absolument."
"Un hommage magnifique au premier Blade Runner, tout en ayant sa propre identité. La présence de Ford donne au film ce lien émotionnel direct avec le premier opus. Sa confrontation avec Gosling est particulièrement mémorable. Oui, j’aurais aimé le voir plus longtemps, mais ce qu’on a suffit à rendre son retour puissant et marquant. Un grand moment pour les fans comme moi."
"L'histoire est trop lente à mon goût. Cependant j'ai adoré les décors et la profondeur des thèmes abordés, qui donnent matière à réfléchir après le générique. Le casting est aux petits oignons, quoique le choix de Jared Leto en tant qu'antagoniste me paraît discutable, mais cela n'impacte en rien la qualité du film."
"Honnêtement, je ne suis pas une grande fan de science-fiction, mais Blade Runner 2049 m’a vraiment prise par surprise. Visuellement, c’est incroyable : on est complètement transportés. L’histoire m’a captivée, même si j’ai mis un peu de temps à comprendre toutes les implications sur les humains, les réplicants, et tout ça. Ryan Gosling est parfait dans ce rôle de gars un peu paumé mais touchant, et j’ai adoré la manière dont le film explore ce qui fait de nous des humains. Une vraie belle découverte !"
"Ah, Blade Runner 2049. Voilà un film qui, s’il n’existait pas, aurait probablement divisé l’humanité entre ceux qui crient au génie et ceux qui trouvent le néon trop lumineux. Denis Villeneuve signe là un ballet visuel hallucinant : chaque plan semble conçu pour être encadré et accroché dans un musée. On ressent clairement que l’esthétique a été soignée à l’extrême, au point qu’on pourrait presque s’y noyer. Et pourtant, j’y vois une certaine magie. Ryan Gosling, en "héros" au regard éteint, joue à merveille son rôle de pantin existentiel, et l’histoire, avec ses questionnements sur l’humanité, prolonge avec intelligence la réflexion amorcée par Ridley Scott. Le film respecte l’héritage tout en osant y insérer une mélancolie plus moderne. Une vraie claque visuelle et sonore – même si, honnêtement, Hans Zimmer y va parfois comme un bourrin avec ses infrabasses qui te font vibrer les intestins.
Mais soyons honnêtes : tout n’est pas parfait. Le rythme, par exemple. Mon Dieu, ce rythme ! Deux heures et quarante-trois minutes où certains plans semblent vouloir durer plus longtemps que ton propre souffle. Alors oui, c’est beau, c’est profond, mais est-ce que c’était nécessaire de s’attarder autant ? Certaines intrigues, aussi, sont à moitié cuites : Jared Leto en Wallace aurait pu être un méchant fascinant, mais il reste coincé quelque part entre le gourou illuminé et le philosophe sous Lexomil. Et soyons francs : tout ce décorum magnifique ne masque pas que le scénario joue parfois la carte du mystère pour paraître plus malin. Cela dit, Blade Runner 2049 reste une œuvre majeure, une expérience rare. Mais, comme tout grand film, il a ce petit côté élitiste qui fait que tu as envie de dire à certains fans : 'Calmez-vous, ce n’est qu’un film.'"