EXPOSITIONS





2005 : « Vienne 1900. Klimt, Schiele, Moser, Kokoschka », Paris, Grand Palais. La capitale de l'empire austro-hongrois connaît de fécondes mutations artistiques au tournant du XIXe siècle et jusqu'à la première guerre mondiale. Klimt, Schiele et Moser disparaissent tous les trois en 1918. C'est notamment durant ces deux décennies que s'opère le passage sans rupture du symbolisme vers l'expressionnisme. Malgré la persistance de genres et de codifications bien établis, émergent de nouvelles esthétiques dans le portrait, le paysage ou encore l'allégorie. Ces nouvelles formes prennent parfois une tournure délibérément décorative. La description naturaliste évolue ainsi vers une recomposition stylisée du réel, qui amène à reconsidérer les points de vue, les principes de composition tout autant que le rôle de la couleur. Montrer l'originalité de l'activité picturale des principaux acteurs de la Sécession viennoise, mouvement fondé par Klimt et son cercle en 1897, tel est le propos de cette exposition.

2012 : Vienne rend hommage à Gustav Klimt à l'occasion de son 150e anniversaire. La capitale autrichienne organise l'année Gustav Klimt. Dix grands musées viennois présentent une série d'expositions temporaires consacrées à l'artiste.

2015 : « Au temps de Klimt. La Sécession à Vienne », à la Pinacothèque de Paris. Le cœur de l’exposition s’appuie sur une sélection des travaux majeurs de Gustav Klimt, de ses premières années d’études, jusqu’aux grandes œuvres de son âge d’or, comme Judith I (1901) ou la frise Beethoven, œuvre monumentale reconstituée à l’échelle et présentée pour la première fois en France. Revenant sur une des facettes essentielles de l’Art Nouveau qui s’est développé dans la capitale autrichienne au début du 20ème siècle, Au temps de Klimt. La Sécession à Vienne revient en détail sur la période s’étalant des débuts de la Sécession aux prémices de l’expressionnisme. Au cœur de ce parcours artistique, la vie et l’œuvre de Gustav Klimt, maître incontesté de la Sécession, sont bien évidemment prépondérantes. La Pinacothèque propose une large sélection de ses travaux, de ses premières années d’études et son atelier qu’il ouvre en 1880 avec son frère, déjà spécialisé dans les décors de théâtre et de peintures murales, jusqu’à ses travaux les plus emblématiques, vivement décriés dans une Vienne conservatrice.