Dantès est d’abord un jeune marin idéaliste, honnête et confiant. Sa personnalité change radicalement après son emprisonnement injuste : il devient calculateur, distant, et presque impitoyable dans sa quête de vengeance.

Son principal but est de détruire ceux qui l'ont trahi. Cependant, sa vengeance est plus complexe qu’une simple revanche, car elle se transforme en une quête de justice absolue, dans laquelle il se voit comme un instrument de destin.

Tout au long de sa vengeance, Dantès lutte avec la perte de son humanité. La soif de justice qu’il poursuit le rapproche des actions de ses propres ennemis. Il se retrouve partagé entre le désir de paix intérieure et la nécessité de mener son plan jusqu'au bout, parfois au détriment de ceux qu'il aimait autrefois.

Mercédès est douce, loyale et profondément aimante. Elle a été la fiancée de Dantès, et sa disparition l'a brisée. Bien que mariée à un autre homme, elle reste attachée au souvenir d'Edmond.

Elle cherche avant tout le bonheur et la sécurité de son fils et tente de faire la paix avec le passé. Sa loyauté envers Dantès subsiste, mais elle est troublée par son retour en tant que Comte de Monte-Cristo.

Mercédès est prise entre son devoir de mère et son amour passé pour Edmond. Elle perçoit le danger de la vengeance de Dantès et se trouve dans un dilemme moral entre le soutenir ou protéger sa famille actuelle, qui fait partie des cibles du comte.

Ambitieux, jaloux et rusé, Fernand est prêt à tout pour obtenir ce qu'il désire, y compris trahir son ami Edmond. En tant qu’adulte, il est devenu un homme riche et respecté, mais profondément hypocrite et corrompu.

Fernand cherche à conserver son statut et son pouvoir, même si cela implique de cacher son passé. Sa position sociale et sa réputation sont tout pour lui.

Fernand sait que ses succès sont bâtis sur des trahisons et des mensonges. Il se méfie de tout ce qui pourrait mettre en péril son pouvoir et ressent la peur constante d’être découvert, ce qui le pousse dans une paranoïa progressive, surtout face à l'apparition du mystérieux comte.

Villefort est froid, ambitieux, et il est prêt à sacrifier ses principes pour atteindre ses objectifs politiques. En tant que procureur, il porte une image de vertu mais est secrètement calculateur et manipulateur.

Il souhaite gravir les échelons du pouvoir dans la magistrature et protéger sa réputation. La trahison de Dantès faisait partie de sa stratégie pour éliminer une menace à sa carrière.

Villefort lutte avec sa propre culpabilité et l’angoisse de voir ses actions secrètes révélées. À mesure que Dantès le confronte, son masque de moralité commence à se fissurer, et il plonge dans une spirale de folie et de désespoir.

Haydée est la princesse déchue d’un royaume oriental, victime de la trahison et de l’ambition de Fernand Mondego. Sa personnalité est marquée par une dignité silencieuse, une grande force morale et une loyauté inébranlable envers Edmond Dantès, qui l’a sauvée et élevée comme protégée.

Haydée souhaite restaurer l’honneur de son père et de son peuple tout en aidant Dantès à accomplir sa vengeance contre Fernand. Elle incarne une justice plus noble et tempérée, qui contraste avec la froide détermination d’Edmond.

Bien qu’elle désire la vengeance, Haydée est animée par un profond sens de la moralité et des dilemmes émotionnels liés à son attachement pour Dantès. Son humanité pose indirectement des questions sur les limites de la vengeance.

Albert est un jeune homme idéaliste et courtois, aimable et loyal, mais aussi naïf quant aux actions sombres de son père, Fernand Mondego. Il est présenté comme le produit d’une famille noble qui cache des secrets honteux.

Il cherche à maintenir son honneur et à défendre sa famille, tout en tentant de forger sa propre identité au-delà de l’ombre imposante de ses parents.

Albert est tiraillé entre son respect pour son père et les révélations dévastatrices sur les crimes de celui-ci. Il doit également affronter sa propre perception de justice, surtout face à la destruction orchestrée par Dantès, qu’il admire sans connaître sa véritable identité.

Andréa est séduisant, rusé et sans scrupules. Il cache son passé criminel sous une façade de jeune noble sophistiqué, mais reste profondément immoral et opportuniste.

Ambitieux, il cherche à s’élever socialement, à acquérir richesse et statut grâce à son rôle d’aristocrate fabriqué par le Comte de Monte-Cristo. Son unique motivation est le gain personnel.

Andréa est constamment menacé par son passé trouble, notamment son véritable héritage (fils illégitime de Villefort et Madame Danglars) et ses crimes. Il se débat entre son arrogance et la peur d’être exposé.