L’adaptation du chef-d'œuvre d’Alexandre Dumas a été une entreprise ambitieuse et immersive, orchestrée par une équipe passionnée qui a voulu honorer l’essence épique et tragique du roman tout en renouvelant son impact visuel.
Le réalisateur Matthieu Delaporte a décrit le projet comme une quête de réalisme et d’intensité émotionnelle. Les décors, conçus par Stéphane Taillasson, plongent le spectateur dans des environnements riches et évocateurs, comme l'austérité oppressante du Château d'If et l’opulence de Paris au XIXe siècle. Chaque lieu est pensé pour refléter l’évolution psychologique d’Edmond Dantès.
Pierre Niney, dans le rôle d’Edmond, a subi une transformation physique et mentale, passant par des mois de préparation intense pour incarner un homme déchiré par la vengeance et la rédemption. Son engagement a marqué toute l’équipe, le réalisateur le qualifiant de "pierre angulaire émotionnelle du film".
Le film combine des effets pratiques et numériques pour renforcer l’impact des scènes spectaculaires, comme les tempêtes maritimes ou les duels. Nicolas Bolduc, directeur de la photographie, a joué avec les contrastes de lumière pour capturer l’obscurité et la lumière qui rythment le parcours de Dantès.
Les costumes de Thierry Delettre apportent une authenticité historique, tout en différenciant les classes sociales et les émotions des personnages. La bande originale, composée par Alexandre Desplat, mêle des thèmes tragiques et héroïques pour souligner la complexité émotionnelle du récit.
Les équipes ont filmé dans des lieux historiques en France, en Italie et à Malte pour capturer
la grandeur des paysages méditerranéens et la splendeur des intérieurs aristocratiques.
En coulisses, les témoignages révèlent une collaboration intense entre techniciens,
artistes et acteurs, tous unis par le désir de transmettre la puissance intemporelle du récit de Dumas,
adapté à l’écran pour une nouvelle génération de spectateurs