Le film pose une question centrale : qu'est-ce qui définit l'humain ? Est-ce la biologie, les émotions, les souvenirs ou autre chose ? Les réplicants, comme K, montrent des comportements souvent plus "humains" que les humains eux-mêmes, en particulier par leurs dilemmes moraux.
Les réplicants sont programmés mais développent des sentiments qui semblent réels. K, par exemple, aspire à un but et se demande s'il pourrait être "spécial".
L’opposition entre Niander Wallace, qui voit les réplicants comme des outils, et K, qui se découvre en quête de sens, reflète cette lutte entre humanité et objectification.
Deckard lui-même, avec son ambiguïté sur sa nature (humain ou réplicant), est un symbole de cette frontière floue.
Blade Runner 2049 explore les dangers des avancées technologiques non régulées. Les réplicants sont des outils créés pour servir, mais l'idée qu'ils puissent se reproduire soulève des questions sur leur statut moral et juridique.
Niander Wallace représente la vision utilitariste des technologies : elles doivent servir à l’expansion de l’humanité, peu importe les sacrifices.
Les réplicants comme K et Mariette montrent les limites de cette vision : la technologie peut dépasser son créateur.
Le film avertit contre une société où l’éthique est ignorée au profit du profit ou de la domination.
Dans le film, les souvenirs jouent un rôle clé dans la construction de l'identité, mais leur authenticité est questionnée. K découvre que ses souvenirs implantés influencent profondément ses choix, tandis que Dr. Ana Stelline fabrique des souvenirs pour donner aux réplicants un semblant d’humanité.
K croit que ses souvenirs font de lui quelqu’un de spécial, mais la vérité révèle qu’ils ont été créés artificiellement.
Dr. Stelline est la preuve que même les souvenirs inventés peuvent être chargés d'émotion.
Le film montre que nos souvenirs, vrais ou faux, définissent qui nous sommes et orientent nos actions.