CORPUS
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Francis Bacon est un artiste britannique du 20ème siècle notamment connu pour ses nombreux
triptyques et autoportraits ainsi que pour son art d’un style dérangeant. Il peint les corps torturés,
les drames et les angoisses des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale. Dans cette œuvre
on retrouve la touche de Bacon par un autoportrait sombre et tragique en quelques sortes. Il nous
apparaît complètement défiguré, il pourrait s’agir de n’importe qui tant les traits sont déformés. La
peinture en elle même est très froide, la figure humaine est torturée par le mouvement et se laisse
ronger par une pénombre dans l’arrière plan. On a une double impression en voyant ce portrait, à
la fois on peut lire les émotions que l’artiste a mit dans les coups de pinceaux et en même temps
on a l’impression qu’on observe un cadavre, une personne sans vie, sans âme. Michel Leiris, un
écrivain ethnologue français dira des œuvres de Bacon qu’elles relatent d’une présence. On a donc
affaire dans cet autoportrait à une présence plus qu’une personne ; L’esprit plus que le corps. On
peut faire un lien avec la peinture de Rembrandt. Il se montre en vieillard qui se moque des gens
très loin de l’image qu’on peut se faire de l’artiste. Rembrandt pourtant ne nous éloigne pas du réel
mais apporte un autre regard ; Le lien avec la peinture de Bacon ici est qu’il ne montre pas sa
personne de chair mais son personnage intérieur, ce qui a ses yeux le représente. Bacon va
s’incarner en douleur et souffrance, son état mental. Bacon a eu un passé difficile : malade, et
maltraité dans le passé par son père, il a en plus un rapport a la peinture assez négatif, il le voit
comme un accident. L’autoportrait est donc un moyen plastique de représentation de sa douleur
et manifestation de sa faiblesse par sa force plastique.
Botticelli dans son œuvre s’identifie a un personnage en position de faiblesse puisque calomnié. Ce n’est pas lui physiquement mais on sait que le choix De la peinture n’est pas anodin puisqu’elle qu’elle dégage un sentiments auquel l’artiste s’identifie. On a d’ailleurs une fois plus une démonstration de la faiblesse de l’artiste dans une composition savante qui montre paradoxalement sa force, son intelligence et sa connaissance. On peut aussi y voir un rapport d’absence présence, Apelle qui n’est pas présent dans l’œuvre de Botticelli et Bacon qui ne se représente pas vraiment dans son autoportrait.
On peut même aller plus loin en proposant un lien avec la peinture de Poussin et des personnages qu’ils proposent qui incarnent eux aussi une émotion plus qu’une personne. Par exemple dans Le Jugement de Salomon, il vient représenter la bonne mère en personne laide, les traits sont tirés par l’injustice qu’elle subit. Nous sommes dans une composition plastique qui ne joue pas sur la beauté des choses mais la laideur du vrai, le derrière des choses que les peintres classiques cherchent a cacher. L’injustice dans toute sa véracité est portraituré. On a donc un lien entre les œuvres de Poussin, Rembrandt et Bacon, tout trois mettent des visages sur des émotions, ils font des personnifications d’émotion. L’artiste s’exprime a celui qui la regarde la vrai laideur des choses. Bacon montre son autoportrait intérieur, laissant couler tous ses maux
Botticelli dans son œuvre s’identifie a un personnage en position de faiblesse puisque calomnié. Ce n’est pas lui physiquement mais on sait que le choix De la peinture n’est pas anodin puisqu’elle qu’elle dégage un sentiments auquel l’artiste s’identifie. On a d’ailleurs une fois plus une démonstration de la faiblesse de l’artiste dans une composition savante qui montre paradoxalement sa force, son intelligence et sa connaissance. On peut aussi y voir un rapport d’absence présence, Apelle qui n’est pas présent dans l’œuvre de Botticelli et Bacon qui ne se représente pas vraiment dans son autoportrait.
On peut même aller plus loin en proposant un lien avec la peinture de Poussin et des personnages qu’ils proposent qui incarnent eux aussi une émotion plus qu’une personne. Par exemple dans Le Jugement de Salomon, il vient représenter la bonne mère en personne laide, les traits sont tirés par l’injustice qu’elle subit. Nous sommes dans une composition plastique qui ne joue pas sur la beauté des choses mais la laideur du vrai, le derrière des choses que les peintres classiques cherchent a cacher. L’injustice dans toute sa véracité est portraituré. On a donc un lien entre les œuvres de Poussin, Rembrandt et Bacon, tout trois mettent des visages sur des émotions, ils font des personnifications d’émotion. L’artiste s’exprime a celui qui la regarde la vrai laideur des choses. Bacon montre son autoportrait intérieur, laissant couler tous ses maux
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