La petite fille et le soldat
Toujours sur le mur de Gaza en Palestine, Banksy peint un soldat se faisant fouillé par une petite fille.
L'œuvre nous montre comment les gens se déshumanisent mutuellement, en ne se considérant quefille comme des menaces. Cette image démontre la liberté limitée des Palestiniens avec un renversement des rôles, confrontant le public à une image troublante de l'enfant comme persécuteur.
Le code-barres léopard
Cette oeuvre est apparue pour la première fois sur le côté d'une maison de Pembroke Road à Bristol. Le pochoir a été rapidement retiré du mur en 2010 et a refait surface après quatre ans à l'occasion d'une exposition scolaire dans le Somerset.
La palette monochrome, souvent utilisée par Banksy pour souligner son puissant message, représente un léopard majestueux qui semble émerger d'un code-barres ressemblant à une cage sur roues. Le code-barres est ici utilisé comme symbole du consumérisme et du capitalisme dont les hommes sont prisonniers. C'est pourquoi Banksy l'utilise comme une cage d'où une créature peut et doit s'échapper.
The kissing coppers
L’une des œuvres les plus controversées The Kissing Coppers de Banksy est l'une de ses réalisations les plus connues.
La fresque peut être analysée de plusieurs façons. D’un côté certains pensent que Banksy plaide pour une plus grande tolérance de l'identité sexuelle en plaçant les icônes de l'autorité dans une position pro-gay. Alors que d’autres pensent qu'il se moque des policiers, les montrant dans un moment vulnérable et intime. Et enfin d'autres lisent le travail de manière plus positive, montrant un côté humain de la police et soulignant les liens solides entre les partenaires et les coéquipiers.
Cette œuvre est l'exemple parfait de la façon dont Banksy utilise l'ironie pour nous mettre au défi de construire un pont de compréhension entre les ennemis attendus de l'idéologie.
Love in the air
Love in the air, également connu sous le nom de "Lanceurs de fleurs", est apparu pour la première fois en 2003 sous la forme d'un graffiti au pochoir de grand format à Jérusalem. Ce fut peu après la construction du mur de Cisjordanie. Le graffiti a été fait sur le mur de 760 km qui sépare la Palestine et l'Israël.
Love in the air met en lumière un jeune homme, habillé en militant, portant une casquette de baseball et un bandana pour masquer la moitié inférieure de son visage. Il est en train de lancer une grenade ou un cocktail molotov.
Ici, cependant, l'artiste ajoute une touche bien personnelle et inévitable, en plaçant un bouquet de fleurs dans la main du lanceur. Malgré la colère et l'agressivité manifeste dans sa posture, le personnage se prépare maintenant à lancer un symbole universel d'amour et de paix, par opposition à une arme.image troublante de l'enfant comme persécuteur.
L'enfant et sa machine à coudre
L'œuvre d'art nous montre un garçon, pieds nus, utilisant une machine à coudre pour coudre des banderoles de drapeau syndical, apparemment dans un atelier clandestin.
Elle a été largement interprétée comme une condamnation du travail des enfants et une moquerie des célébrations imminentes du jubilé de diamant de la reine.
Mur de Gaza
Cette peinture murale représente deux enfants jouant avec des seaux et des pelles, comme s'ils créaient des châteaux de sable sur une plage. Les garçons, l'un debout et l'autre à genoux, se retournent vers les spectateurs (nous), rendu dans l'esthétique typique du pochoir noir et blanc de Banksy. Juste au-dessus des garçons, l'artiste a créé l'illusion d'un trou sur le mur gris sur lequel la fresque a été réalisée.
À travers ce faux trou, on peut voir une image en couleur très réaliste d'un paradis : une plage tropicale avec du sable, de l'eau cristalline et plusieurs palmiers.
Le graffiti est un crime
Art ou vandalisme: le débat sur le street art. Où tracer la limite entre le vandalisme et l'art? Avec cette œuvre, Banksy veut que chacune des personnes qui admire ses réalisations se pose la question...
Et si d’un coup tous les admirateurs secrets de Banksy se mettaient à faire de même partout dans le monde. Les murs de nos villes deviendraient-ils tous des œuvres d’art de la rue ou bien du pur vandalisme? L’autre question qui se pose, c’est pourquoi moi (Banksy) et pas vous? Vous aussi dénoncez ce que vous souhaitez dénoncer!
La colombe
La colombe de Banksy est un message politique destiné à critiquer ceux qui font partie du conflit palestino-israélien.
Peint sur la partie en béton du mur de Cisjordanie utilisé pour séparer la Palestine d'Israël, le graffiti représente une colombe blanche aux ailes déployées dans une position d'ailes ouvertes, tenant dans son bec un rameau d'olivier, symbole de la paix.
Mais par contraste la colombe porte un gilet par balle avec une cible pointée sur sa poitrine. Dans une région où les tensions entre les deux groupes sont à leur paroxysme, l'image de la colombe fait une déclaration audacieuse: La paix ne peut être instaurée lorsque les personnes concernées n'en veulent pas.
Une nation sous vidéosurveillance
Le graffeur Banksy a réalisé l'une de ses cascades les plus audacieuses une énorme manifestation contre la société de surveillance britannique peinte à quelques pas d'une caméra de surveillance.
L'œuvre d'art de la guérilla est apparue sur un mur au-dessus d'une cour de la poste, dans Oxford Street, au centre de Londres.
Elle met en scène un garçon en veste rouge qui peint le slogan "Une nation sous vidéosurveillance" en capitales blanches. Ses actions sont filmées par un policier à côté d'un chien qui aboie.
La réussite de l'artiste secret est d'autant plus impressionnante que l'œuvre est haute de plusieurs étages - ce qui signifie qu'il a dû monter un échafaudage temporaire avant de s'éclipser sans se faire remarquer.
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