Bladerunner : l'artificiel, et son parcours vers le réel

Les personnages

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Rachael : l'humaine réplicant

Introduite comme humaine, Tyrell révèle que Rachael est un exemple de sa nouvelle génération de replicants Nexus-7. Alors que Nexus-6 rendait déjà la limite entre androïdes et humains flou, l'introduction de faux souvenirs rend cette distinction imperceptible, même pour l'individu lui-même.

Suite à son test de détection de replicant via réponses émotionnelles, Rachael confronte l'homme l'ayant intérrogé afin de confirmer ses doutes, ce à quoi Deckard confirme au fil du film qu'elle est bien artificielle, possédant la mémoire et une partie émotionnelle de la nièce de Tyrell.

A cause de sa nouvelle identité, Rachael est maintenant une fugitive, maintenant la cible possible de Bladerunners tels que Deckard. Même après s'être rendu compte de cela, elle décide de l'aider in extremis en tirant sur un autre replicant sur le point de le tuer. Pour la remercier, le bladerunner lui promet de ne pas la poursuivre, et lui propose même de rester chez lui. C'est içi où Rachael commence à se découvrir, décoiffant ses cheveux jusque là bien coiffés.

La fin du film montre elle et Deckard ensemble, d'abord dormant dans son appartement puis ensemble en voiture, poursuivant un possible amour.

Roy Batty : le replicant humain

Bien qu'il remplisse le rôle d'antagoniste dans cette histoire, Roy Batty attire l'empathie du spectateur de par ces circonstances. Les replicants se voient chassés de la Terre, exploités vers de mondes où ils se battent et travaillent pour les humains, dans un possible parallèle au racisme de notre monde. Mais malgré ce que pensent certaines personnes, ils peuvent développer des émotions, une characteristique tellement humaine qu'une esperance de vie de 4 ans leur est imposé pour qu'ils ne deviennent pas trop humains Et donc, il mène 5 autres replicants dans une quête de rallonger leur espérance de vie, ou au moins de poser des questions à Tyrell en personne.

Au fil de sa vie et des décès de ses acolytes, Roy developpe des émotions, et se pose des questions à propos de son existence. Alors qu'il rencontre enfin Tyrell après une aventure pleine de manipulations, il se rend compte que son créateur n'a aucune solution à ses conflits, et considère toujours les replicants comme differents des humains malgré son intelligence. Sans réponses, il choisit alors d'assouvir sa soif de vengeance.

Lors de son conflit contre Deckard, malgré sa supériorité physique, il laisse le bladerunner plusieurs opportunités de s'enfuir et le moque de son manque de fair-play à un moment, après que celui-ci avait déjà tué son acolyte Pris. Il conclut cet affrontement en sauvant Deckard d'une chute vertigineuse avant de mourir de ses blessures, plein d'empathie dans ces derniers moments.

Rick Deckard : Le bladerunner

En tant que Bladerunner, Deckard qualifie que sa profession ne necessite pas d'émotions, tout comme les replicants. Et au fil du film, et de sa poursuite de ses humains artificiels, celui-ci montre d'étranges similarités, en particulier un manque d'émotions.

En effet, il était un ex-bladerunner au début du film avant de se faire arreter pour de faux par Gaff, un autre Bladerunner, sous ordre de son supérieur Bryant. Connaissant son efficacité à l'époque, il le persuade d'éliminer les quatres replicants s'étant infiltrés sur Terre.

Il visite alors Tyrell, le PDG de l'entreprise éponyme, pour des informations sur les Nexus-6, rencontrant Rachael et se rendant compte de sa vraie nature suite à un test.

Suite à sa confrontation face à Léon, le replicant que Rachael l'a aidé à éliminer, ils se trouvent en tête à tête, et Rachael lui demande s'il a déjà fait le test de détection émotionnelle. Le silence dont il fait part implique un Non, ainsi qu'un doute vis-à-vis de de son identité en tant qu'humain ou replicant.

Ce conflit continue àpres son combat contre Roy, alors qu'il pense à ses derniers mots et sa décision de l'épargner. Touché par son humanité, il rentre, remarquant un origami près de Rachael, la signature de Gaff, un bladerunner qualifié alors comme lèche-cul et avide d'une promotion, impliquant que malgré cela il a également épargné les deux.