Blade Runner est un film de science-fiction sorti en 1982 dont le réalisateur est Ridley Scott. Son scénario s'inspire du roman de Philip K. Dick : “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”, à qui le film est dédié.
Le film met en scène Rick Deckard, un ancien policier qui reprend du service afin de traquer des réplicants, des androïdes à l’apparence humaine qui sont déviants. En effet, dans ce film, nous sommes en 2019 à Los Angeles et il est possible de créer des robots humanoïdes appelés “ réplicants ”. Afin que ces derniers ne développent pas d’émotions ou de caractère humain, ils ont une durée de vie assez courte. Cependant, certains réplicants sont déviants c’est-à-dire qu’ils ont réussi d’une manière ou d’une autre à développer des émotions. C’est le rôle de Rick Deckard de les éliminer.
Ce film est très intéressant car il montre les enjeux auxquels nous faisons face aujourd’hui avec l’IA. Le fait d’implanter de faux souvenirs dans la mémoire des robots humanoïdes rend compliqué la chasse aux réplicants déviants car ces derniers se fondent beaucoup mieux dans la masse car ils sont eux- mêmes persuadés d’être de réels humains.
Le cas de Rachael m’a particulièrement touché car on voit bien qu’elle souffre, toute sa vie n’était qu’un mensonge et elle paraît beaucoup plus humaine que celui l’ayant créé. C’est pour cela que Rick décide de ne pas la tuer. Quant au dernier réplicant déviant, il n’a rien d’humain et est débordé par toutes les nouvelles émotions différentes qui le submerge, ce qui le rend complètement fou. Ce film nous prouve aussi à quel point l’Homme peut être cruel afin de satisfaire sa curiosité du progrès car si les réplicants sont déviants, c’est de la faute de l’Homme. L'Homme met en péril sa propre existence en cherchant à innover dans des domaines qui le dépassent.